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Comment éviter la rivalité famille/auxiliaire de vie ?

Débat

Animé par Michelle Guimelchain-Bonnet, psychologue. La directrice de l’association, Caroline Laporthe était présente. Une dizaine de personnes ont participé au débat dont des psychologues, des professionnels de maisons de retraite, des proches ou parents de personnes handicapées et/ou malades et/ou âgées dépendantes.

La psychologue a présenté le débat sous trois axes.

Le premier point pose la question du rôle de chacun. Il est en effet important de définir « qui fait quoi » dès l’arrivée de l’auxiliaire de vie dans la famille ou bien de la personne dans le centre hospitalier ou la maison de retraite. Définir le rôle de chaque personne permet d’éviter le chevauchement et les éventuelles rivalités. Pour cela il s’agit de prendre appui sur les compétences (extensibles) de chacun et surtout de faire confiance aux professionnels ; il n’est pas toujours facile de laisser une personne étrangère donner des directives et prendre place au sein d’une famille qui a son propre fonctionnement et ses propres problématiques. La question des limites se pose : Que peut-on demander à l’aidant ? Jusqu’à quel point doit-il être impliqué ? Ces questions doivent être posées afin que la personne aidée ne soit pas tiraillée entre la famille et l’auxiliaire qui ne sont pas toujours d’accord sur la façon de faire. La personne aidée ne doit en effet pas être le terrain sur lequel on va exercer notre puissance. Il y a une place pour chacun, il s’agit de la trouver dans la parole et le respect. Un moyen simple de bien communiquer et de faire circuler les informations concernant la personne aidée est d’instaurer un cahier des charges de chaque aidant professionnel et aidant familial, disponible à tous. D’autre part, il y a plusieurs façons d’accomplir une même tâche, le but étant d’arriver à un bon résultat (exemple : plusieurs façon de se laver le but étant d’être propre). Il va s’agir donc d’admettre les méthodes des autres, de rassembler les pratiques, tout en replaçant bien la personne aidée au centre du débat, ainsi, écouter ses besoins et ses attentes. Enfin il est important pour le bien de tous, que la famille soutienne l’auxiliaire de vie ou l’équipe de l’établissement.

Le deuxième axe abordé par la psychologue concerne la transmission des informations. Retenir une information, c’est affirmer son pouvoir sur l’autre. La psychologue revient sur l’idée du cahier (des charges) de transmission ou cahier de liaison qui a pour but principal de ne pas laisser (traîner) passer une information ou un élément important. Pour les personnes en centre hospitalier ou en maison de retraite, il est conseillé de choisir parmi l’équipe pluridisciplinaire une personne à qui on s’adressera en particulier pour parler de la personne aidée.

Le troisième et dernier point évoque la question de la rivalité. Il est parfois possible que la rivalité soit le procédé de l’élimination du sentiment de culpabilité. L’auxiliaire de vie accomplit des tâches que la famille n’est pas (dans la) en mesure d’effectuer si elle a fait appel à lui. Si la famille en veut à l’auxiliaire de prendre une place auprès de la personne aidée, se joue alors dans la relation quelque chose de négatif pouvant aller jusqu’au conflit. L’auxiliaire ne doit pas être le témoin des frustrations de la famille, il est là pour apporter son savoir-faire. La famille ou seul un membre peut parfois faire subir une pression supplémentaire à la personne aidée en lui transmettant ses angoisses quant aux difficultés à accepter la relation particulière qui peut se nouer entre un auxiliaire de vie et la personne aidée. C’est à la famille d’admettre que la personne aidée puisse trouver du plaisir à se faire aider par un tiers. Ce tiers permet d’aérer les relations familiales. C’est grâce aux autres rencontres que l’on est apte à s’ouvrir, à sortir d’un même schéma. L’auxiliaire est complémentaire à la famille comme la famille est complémentaire à l’auxiliaire.

Pour ne pas être confronté à des rivalités entre la famille et l’auxiliaire il s’agit de s’ajuster à l’autre et de distinguer ce qui se passe dans la relation de l’émotion que cela peut susciter en soi.

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