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La coordination de l'aide familiale et professionnelle

Débat

Animé par Michèle Guimelchain-Bonnet, psychologue. Ont participé au débat des proches ou parents de personnes handicapées et/ou malades et/ou âgées dépendantes, des psychologues, des professionnels de maisons de retraite, une étudiante en sociologie et une responsable de l’UNAFAM.

La psychologue propose le débat selon trois axes.

Le premier point est celui du projet de vie. Comment se débrouiller pour mettre les choses en place autour d’une personne dépendante ?

Il y a toujours des possibilités d’organisation, seulement il faut avoir l’envie et la force. La personne aidée doit toujours être au centre de l’organisation. Elle est le chef d’orchestre des prises de décisions. C’est son désir et son bien-être qui son primordiales et c’est elle qui décide d’où elle veut aller.

Cependant lorsque son état se dégrade, elle peut de moins en moins exprimer ce qu’elle veut. Il est donc important de parler de l’avenir avec elle. Un projet de vie est à aborder même dans la maladie ou la vieillesse ! Il n’y a pas d’obstacle au projet de vie, tant qu’on est vivant. Cette question doit être au centre de la relation qui va se nouer entre la personne aidée et les aidants.

Le deuxième point s’axe autour des droits et devoirs de chacun et de leurs limites. Lorsque les obligations sont posées, chacun doit savoir et dire le plus précisément ce qu’il peut faire ou ne pas faire. Il est important de ne pas demander aux gens d’effectuer une tâche qu’ils ne sont pas censés faire ou qu’ils n’osent pas faire. Il faut accepter les limites que chacun s’est posées. Chaque personne organisée autour de la personne aidée, aide à sa façon et dans la mesure de ses possibilités et de ses capacités. Ainsi, une fois les limites posées, la situation apparaît tout de suite plus claire et les conflits peuvent être apaisés.

Lorsque la confiance est installée, l’environnement calme et non-conflictuel se ressent et la personne aidée peut enfin avoir le sentiment d’être en sécurité. Il s’agit de créer les conditions pour que cette confiance règne dans la durée, et c’est lorsque tout le monde aura le sentiment d’être entendu pour ce qu’il est et dans son rôle, que cela sera possible.

Une formation rigoureuse et professionnelle des aides à domicile est nécessaire car sans celle-ci, il peut y avoir des prises de risque qui peuvent mettre les gens en danger lorsque par exemple, la responsabilité de l’aide soignant peut être engagée dans une tâche qu’il effectuera à tort. Des méthodes et compétences professionnelles sont requises pour ne pas mettre en danger la personne aidée.

L’aide soignant, extérieur à la famille, représente un tiers qui permet de lever les malentendus.

 

Le troisième point concerne le lien et l’information. La rétention d’informations permet à celui qui l’opère d’obtenir un certain pouvoir sur l’autre. L’information est capitale et doit être partagée pour les bons soins de la personne aidée. Elle est un outil et permet le lien entre la famille, les professionnels et la personne aidée.

Pour que les informations circulent correctement, il est nécessaire de mettre en place un cahier de liaison, qui soit accessible à toutes les personnes en lien avec la personne aidée (famille, aides soignants, médecins…), et dans lequel doivent être notés tous les éléments de la vie quotidienne ainsi que l’état de santé de la personne aidée.

On se rend compte que lorsque les choses sont évoquées une par une, elles peuvent souvent semblées anodines, mais prisent dans un ensemble, les symptômes ou événements, peuvent indiquer un certain état (l’évolution d’une maladie, un état dépressif, un palier important de la maladie…).

Ce cahier représente un aide-mémoire où sont gardées les traces qui donneront des indications pour permettre la bonne continuité des soins. Rien n’est figé, mais cela permet de relire, pour mettre en lien et noter une évolution. Il évite les erreurs d’appréciation ou de diagnostic et demeure une aide précieuse lorsque la personne aidée est prise en charge dans un établissement de soin.

Il est primordial que la personne aidée ne soit pas un enjeu pour les personnes qui l’entourent. Elle ne doit pas être l’objet de tiraillements, de conflits ou de rivalités, mais celui d’une collaboration de son entourage qui œuvre ensemble, pour son bien-être.

Une bonne entente doit se faire entre la famille et les professionnels. Il est important que la famille ait de l’égard, du respect pour la personne qui les aide, qui accepte de faire ce qu’eux ne veulent ou ne peuvent pas faire. Il faut être reconnaissant pour cela. Le professionnel doit exister en tant que personne, il s’agit de faire du lien et d’attacher de l’importance à la présence de cette aide !

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